Groënland

Ce voyage est avant tout une première rencontre avec une terre qui ne laisse pas indifférent. C’est aussi l’aboutissement d’un rêve très ancien et de deux ans de préparation. Pourquoi les terres polaires ?Le Groënland ? C’est un peu comme une sensation, un désir de blanc, de ciel, d’espace, d’horizon, une envie comme une évidence.
L’Islande fait partie de ce rêve, comme la Sibérie, ou la Mongolie, mais mon choix s’est arrêté sur le Groënland, et sur ce petit bout de territoire situé à l’Est, Angmassalik, cette région connue depuis seulement 130 ans qui préserve encore son identité, mais qui change aussi très rapidement. Les Groënlandais de l’Est sont peu nombreux et répartis dans une ville de 1 800 habitants, Tasiilaaq, et quelques villages.
J’ai choisi de découvrir la région d’Angmassalik, pour ses fjords, ses icebergs et cette vie encore un peu authentique.
Partir au Groënland seule me paraissait difficile, et la solution de partager cette découverte au rythme de la marche et de la navigation avec un petit nombre de personnes m’a semblé, plus à ma portée. Après avoir trouvé un circuit, une agence de voyage, je me suis pendant deux ans préparée physiquement, équipée à mon rythme, chaque achat me plongeant un peu plus dans mon rêve. Cette organisation m’a aidée à construire ce voyage et à lui donner une dimension dans le temps. Bien au delà des 15 jours passés sur place, elle continue aujourd’hui de me nourrir… dans le partage des images, des impressions et dans de nombreuses lectures…
J’ai découvert un tout petit morceau de cette terre du Groënland, avec une réelle envie d’y retourner, plus longtemps, plus proche de la vie, pour capturer des images, peindre et partager le temps avec ses habitants.